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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 12:21


          J’ai conclu au cours des nombreuses observations et promenades déambulatoires diverses et variées qu’une ville en Inde avait plusieurs cœurs, tous aussi actifs les uns que les autres, tous aussi attractifs et mouvants à leur manière. Parmi eux : le temple (évidemment), la rue principale (selon la ville), la gare ferroviaire, mais aussi la gare routière .
         Cette dernière est un microcosme parfait de la ville entière puisqu’on y trouve de tout, population humaine et animale, produits comestibles ou non, machins utiles ou non, etc… tout vit et évolue en osmose complète, si on peut appeler le tableau d’un traffic anarchique méliodieusement accompagné d’un fond musical klaxonné l’image parfaite d’une osmose à l’indienne… Rats, vaches, chiens, mouches, humains, corbeaux… tous ces joyeux individus différemment dosés selon le lieu apportent à chaque gare routière une ambiance hors du commun et bien sympathique (surtout quand on a trouvé son bus).

I have concluded during the numerous observations and variated strolls that a city in India had several hearts all as actives as the others, all as attractives and moving on their own way. Among them: the temple (obviously), the main road (according to the town), railway station, and also the bus station.
This last is a perfect microcosm of the whole city since we find everything there, human and animal population, edible food or not, things useful or not, etc. Everything is living and evoluting in a complete osmosis, if we can call the painting of an anarchical traffic mellifluously come-along with a musical background of horns the perfect picture of an Indian osmosis… Rats, cows, dogs, flies, humans, crows… all these joyful people differently measured depending on the place give to each bus station an out of the common and quite pleasant atmosphere (above all when you have managed to find you bus).

Kottayam



Tiruvalla







Chenganassery






Kozencherry






Nagercoil (Tamil Nadu)


Madurai (TN)


Trichy (TN)


Tanjavur (TN)




Kumbakonam (TN)


Sur la route de Pondicherry (TN)




Tiruvanamalai (TN)




Kanchipuram (TN)




Sinon, le bus en lui-même est la meilleure façon de découvrir un pays au plus près de sa population et de son quotidien, le tout sans perdre de temps (enfin ça dépend du bus) et en exerçant son sens de l’équilibre (personnellement je crois avoir fait des progrès en surf… me faire penser à essayer le surf pour vérifier). J’admire la petite entreprise que représente un bus, une âme gérée par son conducteur, le vendeur de tickets, le ou les garçons qui ouvrent et ferment les portes à l’aide de cordes et qui indiquent au conducteur quand démarrer, s’arrêter et si ça passe avec une clochette. Si ces derniers rôles viennent à manquer, un passager prendra l’initiative au contentement de tous. Au pire, certains bus ne sont même pas dotés de portes : un souci matériel en moins… la probabilité de voir voler son portefeuille en plus !
 

Le bus enfin est une entité à laquelle chacun voue une confiance et un respect religieux… ce qui est tout-à-fait naturel puisque la vie de tous, passagers, employés, hommes et bêtes qui se trouvent sur le chemin de l’engin, simple piétons ou autres véhicules motorisés, est confrontée au destin qui, soit-dit en passant, a pas mal de boulot dans ce pays. Le bus est un miracle ambulant, la preuve matérielle qu’il y a bien un dieu sur les 33 millions et des poussières pour veiller sur ses usagers.
 

D’ailleurs, nous avions noté avec Flore en montant dans l’un de ces joyeux véhicules déboulonnés et fleuris que l’un des jeunes garçons qui s’occupent du « traffic des passagers intra-bus » avait trébuché sur la carrosserie contenant le moteur à l’avant de la cabine. Tout désolé, il s’est excusé en touchant la partie de tôle concernée avant de mettre sa main sur le cœur…
 

A noter aussi la capacité de contenance sans cesse grandissante : il y a toujours une place même si une partie des passagers s’en trouve presque expulsée par les fenêtres. Et enfin, la vocation commerciale de l’équipage qui hurle l’une des prochaines destinations comme l’on crie pour vendre son poisson frais sur les quais au cas où un nouveau client se présenterait (mais vite pour pouvoir attraper l’engin qui démarre) tandis que le bus s’en va joyeusement vers de nouvelles aventures…

 

Otherwise, the bus by itself is the best manner for discovering a country, on the closest to its population and its daily life, the whole without loosing time (it depends on the bus) and by practising your sense of balance (personnally, I think I have improved in surfing… make me think to try it for checking). I admire this little enterprise which is the bus, a soul runned by its driver, its ticket seller, the boys who open and close the doors with the help of ropes and who indicate to the driver when to pull away, stop or if  it’s enough large for passing with a little bell. If these last characters are missing, a passenger will take the initiative with everyone’s contentment. At the very worst, some buses don’t even have a door: one less material matter… further the probability of seeing your wallet flying outside!

The bus finally, is an entity to which everyone devotes religious trust and respect… what is very natural since everyone’s life, passengers, employees, men and animals on the engine’s way, simple pedestrians or other motorized vehicles, is faced to destiny which has quite a lot of work in this country. The bus is a travelling miracle, the material proof that there’s one God among the 33 millions and more for watching over its users.

Besides, we have noticed with Flore while getting into one of these joyful unbolted and flowery vehicles that one of the young boys who work on the “intra-bus passengers traffic” had fallen on the body which protects the motor ahead of the cab. So sorry, he has apologized by touching this concerned part of the bus before putting his hand on his heart…

To notice also the growing capacity: there’s always a place even if a part of the passengers are closely to be ejected by the windows. And finally the commercial vocation of the crew who yells one of the next destinations like we yell for selling fresh fish on the quays in the case if a new customer would come (but fastly for catching the engine which is pulling away), while the bus is happily going towards new adventures…


Ettumanur



Trivandrum







































































































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